Contenu du cours
Opérations et documents commerciaux
La fonction d'enregistrement de la comptabilité s'appuie sur des documents écrits justifiant l'existence des opérations, leur nature, leur montant, leur date... Aussi, rappellera-t-on quelques notions sur un certain nombre d'opérations traditionnelles de commerce, et sur les documents qui s'y rapportent.
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Comptabilité I: Notions d’entreprise
À propos de la leçon

Au début du XXe siècle, Henri Fayol, qui fut l’un des premiers auteurs à réfléchir
systématiquement à l’organisation des entreprises, a cherché à définir les fonctions
essentielles à leur gouvernement.

II en distingue six :
– la fonction administrative, chargée de coordonner l’ensemble des activités et, pour
ce faire d’établir le programme d’action, c’est-à-dire de déterminer les objectifs à
atteindre et moyens d’y parvenir, et d’en contrôler l’exécution;

– la fonction financière, chargée d’arrêter les besoins en capitaux à long, moyen et
court terme, et de rechercher les moyens de les satisfaire ;

– la fonction comptable, que Fayol qualifie “d’organe de vision” de l’entreprise, et qui
est chargée d’enregistrer, classer, synthétiser les informations nécessaires à sa marche;

– la fonction technique, chargée de la production des biens et des services, et en
même temps de sa prévision, de sa programmation et de son contrôle ;

– la fonction commerciale, chargée d’écouler les produits et de mettre en œuvre
dans ce but l’organisation et les techniques nécessaires;

– la fonction de sécurité, chargée de veiller à la sauvegarde des hommes et des
choses (hygiène, surveillance, prévention des accidents…). 

L’énumération d’Henri Fayol, le classement de la comptabilité parmi les principales
fonctions de l’entreprise, font clairement ressortir que cette technique de traitement
de l’information quantitative constitue un outil de connaissance essentiel, au service
de la direction. Mais la comptabilité n’est pas seulement une méthode d’observation
des phénomènes économiques, une technique dont l’usage serait libre, au même
titre, par exemple, que celui des statistiques ; elle est aussi, selon une expression souvent citée, « l’algèbre du droit » (Pierre Garnier, 1947), c’est-à-dire une technique
réglementée, codifiée, dont l’emploi, obligatoire, obéit à une série de prescriptions.

La comptabilité apparaît ainsi tout à la fois comme une branche du droit et comme
un outil d’aide à la décision. Elle permet d’évaluer l’argent récolté, de payer les factures et de fixer les prix en fonction du coût des produits.

Patrick Tshiama Mulomba
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