Contenu du cours
La préhistoire africaine
Pour reconstituer la vie de l'homme préhistorique, l'historien a recours aux fouilles archéologiques, lesquelles lui livrent les vestiges du passé. Tels sont les fossiles c'est-à-dire les restes d'organismes pétrifiés, les armes, les outils de pierre, d'os ou rarement de bois. Or, ces vestiges matériels sont enfouis dans la terre ou on en retrouve les traces au sein des roches. Comme la préhistoire s'explique par la géologie, il est utile, voire important de passer succinctement en revue les différentes périodes géologiques.
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Peuplement primitif et migrations en Afrique
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Histoire I: les généralités
À propos de la leçon

La critique interne (ou du témoin) terminée, l’historien passe à celle du témoignage. Cette critique détermine si les faits rapportés sont historiquement certains, probables, simplement possibles ou même inadmissibles.

Pourquoi cette critique? Parce que bien souvent on est incapable de répondre à toutes les questions qu’on a posées, surtout celles portant sur la critique d’autorité. Plusieurs d’entre elles restent sans réponses et on ne peut donc conclure qu’à des faits plus ou moins probables.

Pour transformer ces probabilités en certitudes, il faut procéder à des confrontations des témoignages.

Il faut également vérifier si l’argument «a priori» ne joue pas contre les faits. En d’autres termes, si ces derniers sont ou non contraires aux lois métaphysiques, physiques et morales.

1. Confrontation des témoins:

Cette confrontation n’est possible, n’a de valeur que lorsqu’il s’agit de témoins rigoureusement indépendants, c’est-à-dire qui ne se sont ni copiés ni influencés. Elle peut aboutir à trois résultats:

a) soit que les témoins sont fondamentalement d’accord, on peut conclure à la certitude.

b) soit que les témoins sont fondamentalement en désaccord, dans ce cas, il faut s’attacher au plus autorisé, à celui qui mérite plus de confiance que les autres.

c) ou encore qu’un des témoins ne parle pas d’un fait rapporté par les autres. On utilise alors l’argument du silence dont nous dirons un mot plus loin.

2. L’argument «a priori»:

Il consiste à nier un fait attesté par un ou plusieurs témoins, parce qu’il va à l’encontre de lois métaphysiques (des principe reposant sur l’immutabilité des fondements derniers, ne supportent aucune exception), physiques (celles qui régissent le monde, la nature, l’activité physiologique des vivants et certains actes de vie psychique indépendants du libre arbitre) ou morales (celles qui gouvernent l’activité libre et consciente).

Si l’argument se fonde sur les lois métaphysiques, il a pleine valeur.

Si l’argument se fonde sur les lois physiques, il faut s’assurer de la valeur du ou des témoins; si celle-ci est établie, on ne peut aucunement rejeter le fait.

Si l’argument se fonde sur les lois morales, sa valeur est faible ou grande selon qu’il s’agit des faits individuels ou des faits de masse.

Patrick Tshiama Mulomba
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