Contenu du cours
La préhistoire africaine
Pour reconstituer la vie de l'homme préhistorique, l'historien a recours aux fouilles archéologiques, lesquelles lui livrent les vestiges du passé. Tels sont les fossiles c'est-à-dire les restes d'organismes pétrifiés, les armes, les outils de pierre, d'os ou rarement de bois. Or, ces vestiges matériels sont enfouis dans la terre ou on en retrouve les traces au sein des roches. Comme la préhistoire s'explique par la géologie, il est utile, voire important de passer succinctement en revue les différentes périodes géologiques.
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Peuplement primitif et migrations en Afrique
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Histoire I: les généralités
À propos de la leçon

LA DIPLOMATIQUE:

C’est la science qui étudie les schémas et les formules employés dans les actes publics pour en établir l’authenticité. Autrement dit, on étudie ici l’aspect extérieur des documents, leur matière, leur forme, les intitulés, l’adresse, les différentes formules. Les documents qui relèvent de la diplomatique sont notamment: les chartes, les diplômes, les actes officiels.

La diplomatique permet de déterminer la provenance ou l’authenticité d’un document officiel (sceaux).

La diplomatique a quelques auxiliaires :

1. La chronologie:

Pour s’orienter dans le passé, pour mieux retenir les événements gui se sont produits, il faut avoir des points de repère, il faut pouvoir dire quand ils se sont produits. Ces points de repère sont des dates. Pour comprendre les dates, il faut savoir comment on compte les années. Tous les peuples de par le monde n’ont pas toujours employé ou n’emploient pas le même calendrier (cas des Grecs, des Romains et des musulmans). Pour éviter toute
confusion, la chronologie étudie les différents systèmes de datation et les transpose dans l’ordre de datation actuelle, les ramène à un calendrier universel (ère chrétienne).

La chronologie aide à établir l’authenticité du document par la vérification de la concordance entre la date et le lieu, entre la date et le nom du témoin, entre le mode de datation employé et l’usage suivi à l’époque et dans le milieu. Elle est, dit-on, l’épine dorsale de la matière historique. Sans elle, il n’y a pas d’histoire, puisqu’on ne peut plus distinguer ce qui précède de ce qui suit.

2. La sigillographie (ou sphragistique) :

Etudie les sceaux apposés sur les documents, qui furent longtemps les signes d’authentification par excellence et notamment leur type (équestre, de chasse, de majesté, topographique), leur forme (ronde, ovale, piriforme), leur dimension, leur couleur… Il y eut des usages variables selon les chancelleries, les époques, les genres de documents. S1 le sceau de la pièce à critiquer ne s’y conforme pas,
l’authenticité de celle-ci est douteuse.

Patrick Tshiama Mulomba
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