1) Définition de la Conscience
La conscience est la faculté rationnelle qui permet de distinguer le bien du mal. Elle se manifeste par un jugement interne, souvent appelé jugement pratique, à travers lequel une personne détermine si un acte est moralement acceptable ou non, et si elle doit le réaliser ou l’éviter.
Cependant, la conscience humaine peut parfois se tromper. Elle peut confondre un acte moralement bon avec un acte mauvais, et inversement. Cette capacité à se tromper dépend de la connaissance de la vérité et des circonstances dans lesquelles la personne se trouve.
2) Les Différents Degrés de la Conscience
Il existe plusieurs types de conscience, que l’on peut distinguer comme suit :
- A. La Conscience Droite :
Elle se manifeste lorsque le jugement de la personne est aligné sur les principes moraux. Une personne dotée d’une conscience droite agit toujours en accord avec ce qui est considéré comme juste et bon. - B. La Conscience Douteuse ou Perplexe :
C’est la conscience qui hésite entre deux actions contraires, sans pouvoir déterminer laquelle est bonne. Dans cette situation, la personne a du mal à avancer dans ses décisions, retardant l’action et restant indécise. - C. La Conscience Fausse ou Erronée :
Cette conscience amène la personne à confondre le bien et le mal, prenant une mauvaise décision en croyant qu’elle est bonne, ou rejetant une bonne action en la croyant mauvaise. - D. La Conscience Relâchée ou Large :
C’est une conscience qui ignore les règles morales. La personne agit de manière permissive, sans se soucier des conséquences ou des normes éthiques, même lorsque celles-ci lui sont rappelées. - E. La Conscience Scrupuleuse :
Ici, la personne exagère ses craintes morales, au point de douter de chaque action qu’elle entreprend. Cette conscience, excessivement prudente, craint que tout acte puisse être moralement répréhensible, même lorsque ce n’est pas le cas. - F. La Conscience Antécédente :
Il s’agit d’une conscience qui réfléchit soigneusement avant chaque action. La personne évalue les conséquences morales de ses actes avant de les accomplir, agissant ainsi de manière réfléchie et responsable. - G. La Conscience Conséquente :
Contrairement à la conscience antécédente, la conscience conséquente intervient après l’acte. La personne ne réfléchit à l’impact de son action qu’une fois celle-ci accomplie. Elle ressent alors soit de la satisfaction pour un acte bon, soit des remords pour un acte mauvais.