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Histoire de la génétique

La génétique, Science de l’hérédité, se propose d’étudier la nature des facteurs héréditaires, leur mode de transmission et les phénomènes qui en sont la cause.

MENDEL (1865) fut le premier à montrer que les caractères parentaux se retrouvent dans les générations filiales, dans des proportions numériques fixes, et élucida ainsi le mécanisme de la transmission héréditaire. Ses résultats constituent « les lois de Mendel ». En vérité, ses explications, à l’époque, n’ intéressèrent personne car tout un ensemble d’idées « a priori », telles que l’hérédité des caractères acquis, et l’ignorance de phénomènes fondamentaux (gamètes, fécondation, réduction chromatique) ne se prêtaient guère à en saisir toute la valeur.

Les travaux de MENDEL tombèrent donc dans l’oubli, si tant est qu’ils furent connus à ce moment-là.

En 1900, Hugo de VRIES découvre le nom de MENDEL et son mémoire « Expériences avec des hybrides de plantes ».

En même temps, von TSCHERMAK, à Vienne, et CORRENS, à Tübing, font la même découverte.

Cette fois, les esprits sont mûrs, le départ est donné, la génétique prend son essor.

JOHANSEN donne le nom de « gènes » aux facteurs héréditaires Mendé liens. BATESON donne, en 1906, le nom de « Génétique » à la Science de l’hérédité et applique, avec Lucien CUENOT, les lois Mendéliennes au monde animal. En 1901, LANDSTE INER découvre les groupes sanguins A B 0. En 1908, la loi de HARDY-WEINBERG établit la base de la génétique des populations.

En 1910, T.H. MORGAN et son école, utilisant la drosophile (Drosophila melanogaster), établissent la théorie chromosomique de l’hérédité. On lui attribue, Pour tous ses travaux, le prix NOBEL en 1933. Un de ses élèves, MULLER, découvre les mutations artificielles en 1927 et reçoit le prix NOBEL en 1946.

En 1941, BEADLE et TATUM étudient la fonction du gène sur le champignon Neurospora Crassa (prix NOBEL 1958).

En 1944, 0. AVERY, C. MACHEOD et M. McCARTY découvrent le rôle des acides nucléiques et montrent que le constituant essentiel du matériel héréditaire est formé par l’A.D.N. (acide désoxyribonucléique). En 1948, LYSSENKO rallume le débat entre partisans et adversaires de l’hérédité des caractères acquis, débat souvent passionné et même politisé dans les deux camps.

En 1953, WATSON et CRICK établissent la structure physique de la molécule d’A.D.N. (prix NOBEL 1962). En 1956, TJIO et LEVAN montrent que chez l’homme le nombre de chromosomes est de 46 (pendant longtemps on a cru qu’il était de 48).

En 1959, LEJEUNE, TURPIN et Marthe GAUTIER publient « Le Mongolisme, premier exemple d’aberration autosomique humaine' ».

En 1961, JACOB et MONOD inventent, avant de la découvrir, l’existence de l’A.R.N. MESSAGER et reçoivent, avec LwOFF, le prix NOBEL 1965.

En 1966, le code génétique est pratiquement élucidé.

En 1967, l’existence de gènes répresseurs de la formation des enzymes est mise en évidence.

En 1969, une équipe américaine isole l’opéron lactose sur un des chromosomes d’Escherichia coli.

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